Tout savoir sur le botulisme; l’affection causée par les repas périmés
Selon l’Institut Pasteur, le botulisme est une affection neurologique grave provoquée par la bactérie Clostridium botulinum, qui synthétise une toxine très puissante, la toxine botulique faisant partie des substances les plus létales connues dans le monde. Cette maladie est causée généralement par une intoxication alimentaire par la consommation des aliments mal conservés ou périmés.
Il peut être aussi causé par une blessure et il se voit dans des cas très rares chez les personnes se droguant par injection. Il existe aussi une forme infantile qui se présente chez les nouveau-nés, due à la colonisation de l’intestin par la bactérie C. botulinum.
Il existe sept types de botulisme, les types A à G dont quatre (A, B, E et plus rarement F) affectent l’homme et C, D et E sont plus connus chez les mammifères et les oiseaux.
Le botulisme, est-il une maladie fréquente ?
Le botulisme est une maladie très rare. En France, Il y avait 18 cas en moyenne par an entre 2013 et 2016. Et depuis, ce chiffre est resté constant.
Comment identifier le botulisme ?
Parmi les symptôme du botulisme, il peut y arriver un défaut d’accommodation, une vision floue, une sécheresse de la bouche, un défaut de déglutition ou élocution. Les symptômes peuvent évoluer vers une paralysie des muscles essentiellement respiratoires ce qui est la cause directe du décès.
Quel est le traitement ?
Le traitement du botulisme est essentiellement symptomatique et qui peut nécessiter pour des cas sévères, des soins respiratoires intensifs avec ventilation assistée.
Dernier cas des hôpitaux universitaires Pitié-Salpêtrière
En mois de Septembre, le service de la réanimation neurologique des hôpitaux universitaires Pitié-Salpêtrière – Charles-Foix, Paris a signalé un cas du botulisme pour une patiente de 81 ans. La femme a présenté une diplégie faciale avec ptosis complet, une ophtalmoplégie et une mydriase bilatérale d’installation subaiguë en 72 heures.
La présence de la toxine botulique de type A a été mise en évidence et l’enquête alimentaire et bactériologique a révélé que la toxine s’est présentée dans une soupe périmée consommée 24 heures avant le début des symptômes chez la patiente. Elle a repris sa capacité à marcher dans 30 jours.